À première vue, la rue Antoine-Bourdelle ressemble à une banale artère du XVe arrondissement : des trottoirs calmes bordés d’habitations, quelques bureaux, deux zincs et un admirable musée consacré au sculpteur Bourdelle, disciple de Rodin (si vous ne connaissez pas, allez-y, c’est gratuit), le tout au pied de la tour Montparnasse.
« Grâce à l’assemblage de plusieurs technologies, on a trouvé le matériel qui permet de détecter différents types d’usagers. En cela, l’éclairage de la rue Antoine-Bourdelle est plus représentatif de ce qu’on voudrait développer par la suite. Mais c’est complexe à gérer, car même le riverain qui descend ses poubelles doit être repéré », explique Zeynel Acun, directeur des nouvelles technologies d’Evesa.
Bien souvent, les principaux concernés ne perçoivent pas le changement. « C’est le but. Il ne faudrait pas que les habitants soient gênés par un clignotement incessant. D’où un abaissement progressif de la lumière lorsqu’il n’y a plus personne », poursuit Zeynel Acun. Dans la rue, une riveraine confirme : « C’est la lose, je n’avais même pas remarqué ! Ça doit être bon signe. »